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Hora de balance

Por Paula Vásquez

TalCualDigital.com – Publicado Marzo 24, 2014

Lo que resulta muy curioso e interesante es ver como los simpatizantes incondicionales del chavismo en las universidades norteamericanas y europeas van ahora a explicar cómo fue que si se habían reducido las desigualdades sociales ahora nos encontramos ante el empobrecimiento masivo de una sociedad.

Es la hora de los balances. Los aniversarios se prestan para eso, para ver la evolución de los indicadores y comparar situaciones y hacer fotografías de la situación “antes” y “después”. El “antes” y “después” del triunfo de Maduro es absolutamente aterrador.

El propio presidente Maduro lo debe saber, y debe odiar profundamente el momento en el que fue elegido para ser nada más y nada menos que el que encarnaría el fin del modelo chavista, el que está allí asumiendo la inviabilidad de un modelo, la insostenibilidad del funcionamiento de la concepción misma de un Estado y de una sociedad. El documento que llega a mis manos para hacer el balance es el extraordinario trabajo de Luis Pedro España, El socialismo petrolero.

Situación y políticas sociales bajo un fallido modelo de desarrollo, editado por el ILDIS y la Fundación Friedrich Ebert, en Caracas en octubre de 2013. En solo 15 páginas España demuestra que lo que el gobierno ha presentando incesantemente ante la prensa internacional como la reducción de las desigualdades sociales no es otra cosa que un boom del consumo.

Entre 2004 y 2008, etapa crucial del socialismo petrolero, no hubo ninguna transformación estructural que hicieran que aquellos que dejarían de ser pobres gracias a la transferencia directa de recursos financieros, no volvieran a serlo unos pocos años después. El aumento del consumo directo no es solo una cuestión de clientelismo, porque aparte de estar en una lista de una misión para recibir algo, la gente tenía acceso a una liquidez inmediata y todo el mundo compró de todo. La profunda ineficacia de las misiones en la resolución estructural de la pobreza es palpable hoy.

La expansión del empleo precario y la reducción de un mercado laboral donde los jóvenes puedan conseguir trabajo y ser autónomos hace que los venezolanos estén condenados a ser una población dependiente de aquellos que deciden quién merece recibir y quién no. Esto ha sido dicho hasta la saciedad y por mi parte me he dedicado a desglosar como el gobierno se ha apoderado de los sentimientos y las emociones “buenas” que genera el “ocuparse de los pobres” para justificar el autoritarismo y el fin de las instituciones y así acumular un poder infinito.

Lo que resulta muy curioso e interesante es ver como los simpatizantes incondicionales del chavismo en las universidades norteamericanas y europeas van ahora a explicar cómo fue que si se habían reducido las desigualdades sociales ahora nos encontramos ante el empobrecimiento masivo de una sociedad. Porque el salto a la pobreza que dimos en las últimas semanas es el más grande que haya sufrido una sociedad latinoamericana en los últimos veinte años.

Cómo fue que el vanagloriado fin de la pobreza se acabó de golpe y porrazo y ahora resulta que todo el mundo es pobre salvo los funcionarios bien posicionados. De octubre para acá, Nicolás, se acabó el modelo y dejó de funcionar la cosa. De un país “modelo de justicia social” pasamos a ser un país paupérrimo, violento y desorganizado al que ni los periodistas chavistas pueden venir porque no pueden pagar el precio de los boletos aéreos.

 

Fuente Original: Vásquez, Paula.”Hora de balance”. TalCualDigital.com. 21.04.2014. Editorial La Mosca Analfabeta C.A. 26.04.2014.

http://www.talcualdigital.com/Nota/visor.aspx?id=101812&tipo=AVA

Derechos cedido a #infoVnzla por: Paula Vásquez

Foto principal: AP Photo / Ariana Cubillos

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L’Agonie du Venezuela : président faible, généraux forts, manifestations et cocaïne

Par Marcel Ventura

The Daily Best – 14 avril 2014

A peine une année après la mort du charismatique et problématique président Hugo Chávez, son successeur, Nicolás Maduro, se débat tandis que les militaires gagnent du terrain.

Dans l’obscurité du crépuscule d’une nuit de février dernier, le colonel Googlis Martín Caballero conduisait une Ford Explorer blanche dans la campagne vénézuélienne, près de la frontière colombienne. L’accompagnaient sa femme, sa fille et environ une demi tonne de cocaïne. Il était probablement sûr que personne n’allait lui poser de questions, lui qui était un haut gradé de la Garde nationale de son pays, mais tant de cocaïne n’est pas évident à cacher.

Lors d’un contrôle de routine, d’autres membres de la Garde nationale ont arrêté le colonel. L’histoire de son arrestation a généré de brefs titres dans les journaux nationaux pour faire remarquer qu’il y a des limites à ce que peut faire un militaire en toute impunité. Mais si c’est le cas, c’est l’exception qui confirme la règle. Sa capture a certainement été un manque de chance pour le colonel Caballero ; ça aurait pu être un autre officier en charge à ce moment-là, ou une simple confusion parmi les soldats pour savoir de qui il fallait suivre les ordres. Dans tous les cas, personne n’a jamais dit ce qu’il est advenu de la cocaïne.

En fait, le militaire vénézuélien – omniprésent mais très anonyme au moment de prendre des décisions derrières des portes fermées – est en train de devenir la force la plus puissante, dans un pays où le gouvernement civil de Nicolás Maduro continue de perdre son emprise. Que les forces militaires soient corrompues en tant qu’institution, ou qu’il y ait des militaires corrompus au milieu des autres, l’ascension des généraux pourrait présenter de nouveaux problèmes pour les Etats-Unis concernant des problèmes allant du trafic de cocaïne aux marchés du pétrole.

Et ce qui est sûr, au Venezuela, c’est que la militarisation est en train d’aider à détruire les vestiges fragiles de démocratie.

Le Venezuela est dans une situation désespérée. Le pays clotûre l’année avec 56% d’inflation et cette année commence avec une dévaluation massive de sa monnaie. Dans un pays qui est l’un des plus grands producteurs de pétrole du monde, la nourriture subventionnée qui est vitale pour les pauvres disparaît des étagères, avec seulement quatre objets sur dix que l’on peut trouver n’importe quand hors de Caracas. Les queues au supermarché sont longues et les attentes semblent interminables. Depuis février, les manifestations ont explosé de façon sporadique, avec 41 morts jusqu’à maintenant. Des leaders de l’opposition ont été jetés en prison. Le meurtre est pratiquement devenu un mode de vie. Le Venezuela a le deuxième taux d’homicide le plus haut du monde, après le Honduras, selon les dernières statistiques de l’ONU.

Plus d’un an a passé depuis la mort, après un long combat contre le cancer, du président Hugo Chávez. Il provient certes des rangs militaires, mais sa gouvernance de 14 ans était hautement personnelle et dépendait en grande partie de son charisme, particulièrement chez les pauvres. Quand Chávez se présentait aux élections, ses marges de victoire étaient écrasantes. Mais quand son successeur désigné, Maduro, s’est présenté il y a un an avec le même appareil politique, il a gagné avec un succinct avantage de 1,5%.

Là où la ferveur populaire finit, commence la force, et le président Maduro s’est énormément reposé sur la coercition. En juillet, pour chercher l’appui des forces armées, il a promu 200 généraux – record de tous les temps. Le journal local El Nacional a calculé que Maduro a assigné 368 postes dans les bureaux publics à des militaires, durant ses neuf premiers mois comme président. Les ministères du transport, de l’économie, des denrées alimentaires, de l’industrie, de l’énergie électrique, de la défense (bien sûr), et de « l’intérieur, de la justice et de la paix », sont désormais tous contrôlés par les militaires. Onze des 23 gouverneurs portent des uniformes et même le président de la compagnie aérienne nationale, Conviasa, est un brigadier général.

La faiblesse de Maduro n’est pas d’avoir utilisé la force, selon l’opposition… La chute de popularité de Maduro ne signifie que le triomphe de la militarisation.

La rhétorique martiale n’est pas très loin. Chávez est constamment commémoré comme « commandant suprême » avec des variations telles que « vivant pour toujours et commandant éternel ». L’avocate Cilia Flores, la première dame, est d’ailleurs appelée « Première combattante ». Les origines démocratiques de la révolution vénézuélienne sont forcées de coexister avec l’idée guerrière de menacer les ennemis extérieurs (comme les Etats-Unis), qui justifie les espèces de mesures exceptionnelles sur lesquelles s’est de plus en plus reposé le gouvernement de Maduro, depuis que les manifestations ont commencé.

Selon tous les sondages de confiance, Maduro perd continuellement en popularité et ses discours très militants qualifiant l’opposition de fascistes et de traitres n’aident pas beaucoup. Mais la faiblesse de Maduro n’est pas d’avoir utilisé la force, selon l’opposition. Elle a toujours eu des problèmes pour s’adresser au vieux populisme du chavisme et ont aussi été lents à adapter leur tactique au nouveau militarisme. Les barricades de rue disparaissent, mais ne voudront rien dire si les politiciens ne montrent pas plus d’habileté pour faire face à un gouvernement de moins en moins démocratique. Pour l’instant, la chute de popularité de Maduro ne signifie que le triomphe de la militarisation.

Les fondations ont certainement bien été posées. Elles datent de 1992, quand le jeune lieutenant colonel Hugo Chávez a mené un coup d’état au nom du salut national, qui a échoué. Plus tard dans la décénie, lui et ses alliés, officiellement exclus du service, montent une campagne d’aile gauche populiste alliée qui les a propulsés au pouvoir en 1999. Une fois président, Chávez a installé 1.200 soldats dans les bureaux publics. Puis, en 2007, il a créé les Milices bolivariennes, où environ 800.000 civils reçoivent une formation militaire, et dans beaucoup de cas, des armes. La rhétorique officielle insinue que tous les Vénézuéliens sont des soldats potentiels dans ce qui est acclamé comme l’« union civico-militaire », un motto répété lors de toutes les récentes allocutions gouvernementales.

Dans la pratique, les hommes en uniforme sont devenus une présence constante dans les marchés et les supermarchés, où les gens passent trois, parfois même six heures à essayer d’obtenir des produits subventionnés, comme le lait ou la farine de maïs. Toute la chaîne de distribution est supervisée par les militaires à travers des organisations qui décident où la nourriture va et où elle ne va pas.

Le Venezuela est premier en Amérique du Sud et treizième dans le monde au rang d’acheteur d’armes, mais cela ne se traduit paspar de la sécurité : le nombre de morts violentes au Venezuela est 450% plus grande aujourd’hui que quand Chávez a pris le pouvoir. La réponse de Maduro était la mise en place d’un Plan de Patrie Sûre : remplir les rues de 21.000 soldats. Mais les résultats sont loin d’être positifs. Lors du premier trimestre de cette année, le taux d’homicide était aussi haut que celui de l’année dernière à la même periode, quand le Venezuela avait une moyenne de 79 personnes assassinées pour 100.000 habitants, selon l’ONG Venezuelan Violence Observatory, ou 53,7 selon l’ONU (le Mexique, avec toutes les violences liées à la drogue, a un taux de 21,5 ; les Etats-Unis ont un taux de 4,7).

Aucune de ces agitations politiques n’est de bon augure pour les relations entre Caracas et Washington, qui étaient électriques sous Chávez et ont empiré sous Maduro. Il ne s’agit plus seulement de la démagogie yanqui-go-home ou de la camaraderie avec Cuba et les Russes qui créent problème : c’est l’implication de longue date de beaucoup d’officiers militaires vénézuéliens dans le trafic massif de drogue. Et, de nouveau, Chávez a aidé à ce que le problème empire. Il a supprimé la coopération avec la brigade des stupéfiants américaine (DEA) en 2005, et malgré des plaintes du Venezuela qui augmente en fait ses activités anti-drogues après ça, les événements de cette première année de présidence de Nicolás Maduro laissent imaginer à quel point la situation est mauvaise.

Le colonel qui possédait une demi tonne de cocaïne dans sa voiture n’était qu’un exemple. En août, le Fisc américain a ajouté un ancien capitaine de l’armée vénézuélienne, Vassyly Kotosky Villarroel, dans sa liste des gros bonnets de la drogue. En septembre dernier, trois officiers de la Garde nationale vénézuélienne ont été arrêtés au pays pour leur rôle présumé dans l’envoi de 1,3 tonnes de cocaïne à bord d’un vol Air France pour Paris. Maduro, comme d’habitude, a clamé qu’il s’est certainement agit d’un coup monté par les Américains.

Tandis que Maduro se débat, de nouvelles voix émergent comme étant les nouveaux porteurs du chavisme. Le ministre de l’intérieur, le général Miguel Rodríguez Torres, a des racines révolutionnaires de 1992, quand Chávez l’avait assigné à la prise de la résidence présidentielle. Ce plan avait failli, mais Rodríguez Torres était devenu un homme de confiance auxyeux de Chávez. Il dirige maintenant le Plan de la Patrie Sûre et la répression des récentes manifestations. Il a pris les rennes du pouvoir à cette occasion.

Maduro va certainement rester dans son bureau pendant un moment. Il n’y a aucune élection cette année, alors pour l’instant, le gouvernement n’a pas besoin d’agrandir sa base populaire. L’armée pourrait être contente de laisser le président civil sous les feux de tous les problèmes du pays pendant qu’elle continue avec ses affaires. Tout ce dont elle a besoin, c’est de la cohésion au sommet – de l’«union civico-militaire», si vous voulez – pour être sûr, par exemple, que quand un colonel qui est en train de conduire une Ford Explorer blanche est arrêté à un contrôle, personne ne regarde attentivement ce qu’il y a dans la voiture.

 

Source d’origine: Ventura, Marcel. Venezuela’s Agony: “Weak President, Strong Generals, Riots and Cocaine”. The Daily Beast. 04.14.14 The Daily Beast Company LLC. 04.25.14

http://www.thedailybeast.com/articles/2014/04/14/venezuela-s-agony-weak-president-strong-generals-riots-and-cocaine.html

Photo: Tomas Bravo/Reuters

Traduit par: #infoVnzla

@infoVnzl

Ya no más

Por Colette Capriles

@cocap

Código Venezuela.com – Publicado el Marzo, 13 2014

Siempre estuvo allí ese país imaginado, encubierto por la retórica exhausta de la épica tercermundista, por la lluvia de subsidios y por la naturalización del lenguaje de odio, que se propagó por todas partes como si fuera inocente. Ahora se nos muestra todo, con muertos, heridos, presos, humillados: un precio demasiado alto.


De las revoluciones, lo importante es cómo terminan. François Furet, en su libro Pensar la revolución francesa, se siente obligado a escribir una introducción que anuncia el campo de batalla en el que doscientos años después de los hechos revolucionarios continúa la lucha por la interpretación. Quizás la revolución es el libro sagrado de la modernidad y necesita siempre ser descifrada. Bonaparte declaró, al hacerse dueño exclusivo del poder, que la revolución había terminado, pero para argumentar que él era su único heredero, guiado por los principios de 1789. Tocqueville, uno de los pocos que supo ver la secreta continuidad entre la monarquía borbónica y las instituciones de la revolución francesa, consideró al régimen bonapartista como un despotismo sin precedentes históricos, una forma de autocracia sólo posible a través y después de la democracia, en la que la centralización administrativa, el sistema legal, permitía un control legítimo casi total de la vida pública y privada.

Chávez fue un enorme síntoma de la enfermedad de la democracia. De la verdadera democracia que es la representativa y liberal. Porque no hay otra. No estoy segura de que el que votó por Chávez en 1998 tuviera algo más en su fuero interno que una especie de indignación ciega; no creo que se tomara demasiado en serio la idea de una nueva democracia “participativa”. Pero la tentación del orden, o más bien, de un nuevo orden poderoso, que zanjara las indecisiones e incertidumbres propias de la democracia y que hiciera justicia a los resentimientos cebados en la modernidad inconclusa, resultó demasiado fuerte. Quizás eso explica la hipnótica sumisión con la que los poderes institucionales y fácticos se entregaron desde aquella nefasta juramentación que prometía acabar con ellos.

Hizo falta todo un año para que el fardo de la herencia despótica se nos hiciera dolorosamente patente. Mientras escribo esto la voz de Chávez, cantando su propio himno personal en una especie de escenario neroniano, se multiplica por altavoces dispuestos encima de los tanques militares que persiguen manifestantes, con nocturnidad y perfidia gozosas. Es la puesta en escena del legado: no es sólo la fuerza y el terror de una maquinaria del Estado contra el ciudadano inerme; es además un gesto wagneriano de voluntad supremacista, de la alegría del fuego y de la humillación. Es como verle la carne desnuda al país imaginado por el chavismo: el de la fuerza sin límites, el de la aniquilación del indeseable.

Siempre estuvo allí ese país imaginado, encubierto por la retórica exhausta de la épica tercermundista, por la lluvia de subsidios y por la naturalización del lenguaje de odio, que se propagó por todas partes como si fuera inocente. Ahora se nos muestra todo, con muertos, heridos, presos, humillados: un precio demasiado alto.

Si vale formularlo de un modo sencillo, parece que hay que volver a algo más básico, a algo que está antes de toda política: a un sentido de preservación que debe anteponerse al desintegrado campo de fuerzas que es hoy el país. El poder de Chávez no radicaba en ninguno de sus dudosos atributos personales, sino en su capacidad para romper, dividir, fragmentar y fracturar hasta los afectos más cotidianos, y reinar sobre el rompecabezas. Ahora hay que conectar esos fragmentos, aglomerar, unir, pegar, sumar, formar unidades crecientes, buscar en el centro del mapa de Babel un punto fijo para amarrarnos y movilizar esta sociedad, toda ella, hacia otro horizonte, abandonando este naufragio, ese imaginario de país pulverizado. El poder no quiere hablar, porque la conversación es la negación de la fuerza. Pero hay que obligarlo a hablar, no en sus términos orwellianos y siniestros, sino en los de la justicia, simple y clara. Lo dijo así Pedro Salinas en El defensor: “Sólo cuando se agota la esperanza en el poder suasorio del habla, en su fuerza de convencimiento, rebrillan las armas y se inicia la violencia”.

Fuente Original: Capriles, Colette.”Ya no más”. Código Venezuela.com. Marzo 13, 2014. Código Venezuela. Abril 24, 2014. http://www.codigovenezuela.com/2014/03/opinion/colette-capriles/ya-no-mas-por-colette-capriles-cocap

Derechos cedidos a  #infoVnzla por: Colette Capriles

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Fuerzas de seguridad de Venezuela: Una élite asesina más allá de la ley

Por Marcel Ventura

The Daily Beast – Publicado el 22 de Abril, 2014

Mientras las protestas violentas se repiten, el número de muertos se ha reducido, sin embargo, las familias luchan desesperadamente por encontrar justicia para sus seres queridos que murieron en las manifestaciones a comienzos de este año.

La “Quema de Judas” es una larga tradición en Venezuela celebrada el domingo de Pascua. La gente fabrica muñecos gigantes hechos de ropa vieja para luego incendiarlos, recordando así la traición a Cristo. A menudo a Judas se le confiere el rostro de un político contemporáneo, y este año la imagen del presidente Nicolás Maduro ardió en llamas en medio de resonantes aplausos en los bastiones de la oposición en Caracas, Carabobo, Táchira y Mérida.

Tras un par de semanas de relativa calma, una vez más, las calles se llenan de gas lacrimógeno y la policía continúa disparando a manifestantes con perdigones de plástico y metal. Sin embrago, la realidad es que las multitudes son pequeñas, las lesiones son pocas e incluso los más enfurecidos se han cansado de un juego que parece no llegar a ningún lado.

Durante casi seis semanas, del 12 de febrero al 24 de marzo se produjo aproximadamente una muerte por día en manifestaciones contra el gobierno, para un total de 39 personas muertas. En las siguientes cuatro semanas otras dos han muerto. El ejército está alentando al público a pasar la página, como si todas esas muertes fueron de alguna manera accidentales, como si los responsables serán castigados; como si los problemas económicos y políticos masivos de Venezuela están en vías de solución. Pero, por supuesto, ninguna de esas propuestas es cierta.

Cuando el General Vladimir Padrino, el poderoso jefe del Comando Estratégico Operacional dijo, en una audiencia televisada el mes pasado, que “ningún soldado ha recibido órdenes de hacer daño, acosar o terminar la vida de ningún venezolano”, Rosa Orozco apenas prestó atención. Ella todavía estaba de luto por su hija.

Geraldine Moreno, una joven de veintitrés años de edad, estaba protestando pacíficamente en Carabobo, un estado del norte de Venezuela, cuando efectivos de la Guardia Nacional llegaron y dispararon perdigones de metal contra los manifestantes.

“Vinieron en 10 motocicletas, dos oficiales en cada una”, recuerda Orozco. “Llevaban el uniforme, el armamento obligatorio, e incluso había una mujer entre los que dispararon.”

Las armas están hechas para ser disparadas a cierta distancia para que los perdigones se extiendan en un amplio radio al salir del cañón, eso fue lo que sucedió al principio. Los perdigones impactaron en el rostro de Moreno, no el torso, no sus piernas. Luego, cuando sangraba en el suelo “un oficial le disparó a diez centímetros de distancia”, dice su madre, por lo que los perdigones nunca se propagaron, el cartucho entero atravesó el rostro de Moreno. Perdió su ojo izquierdo instantáneamente y finalmente murió el 22 de febrero.

Orozco sigue clamando por justicia. Pero después de dos meses nadie se ha hecho responsable. “Hemos hecho de todo”, dice ella, “pero hay funcionarios de alto nivel involucrados en el asesinato y el ministerio público no ha dado a conocer los archivos. ¿Puedes creerlo? ”

En Venezuela, por desgracia, nadie lo creería.

Fuerzas de seguridad de Venezuela

En el punto álgido de las protestas, un ingeniero fue asesinado a golpes por efectivos de la Guardia Nacional en camino al hospital. Un tiroteo loco, iniciado por un guardaespaldas del ministro de “paz”, finalizó con una bala en la cabeza de un estudiante. Un cocinero de 20 años de edad fue detenido por amenazar la seguridad nacional, pero absolutamente ninguna prueba fue presentada ante el tribunal. Cuatro hombres fueron torturados con electricidad aplicada a sus testículos. En una cárcel, en  donde personas fueron detenidas ilegalmente la llamada matutina es hecha con bombas lacrimógenas.

El General Padrino es un poderoso miembro de la milicia y en el mismo programa de televisión donde aseguró a la audiencia que en estos días la tortura y el comportamiento abusivo son la excepción, afirmó que 97 funcionarios están bajo investigación. No se sabe si el asesino de Moreno forma parte de ese grupo, e incluso si lo es, hay poca probabilidad de que sea castigado. Amnistía Internacional señaló en un informe reciente el estudio de 50 casos de tortura en donde, aunque los oficiales están detenidos, no hay evidencia de que los cargos han sido presentados formalmente.

Padrino se ha alineado políticamente con la versión oficial de los disturbios en los que los manifestantes supuestamente están financiados por Estados Unidos para derrocar a Maduro. Pero si es así, no parece preocuparle demasiado. Él sabe que en el mundo real las tendencias actuales se mueven a favor de los militares. Según las encuestas públicas y privadas, una mayoría significativa desaprueba al presidente, a las protestas y a la represión militar. Sin embargo, mientras los militares tengan las armas, no tienen por qué preocuparse tanto por estos números. La historia de Venezuela muestra una predilección por fuertes hombres uniformados. Fue así como el teniente coronel Hugo Chávez llegó al poder. Los 40 años anteriores a ello, cuando los civiles limitaban la influencia militar, ahora parecen recuerdos muy tenues.

Un caso como el de la muerte de Moreno podría muy bien conducir a la renuncia si sucediera en los Estados Unidos, pero en Venezuela ni un solo comandante se ha visto afectado. Como dice su madre, “no hay manera que podamos confiar en la policía o los militares.” Orozco dice que cuando exige los archivos militares y policiales del caso de su hija, “Ellos ya no vienen con excusas, sólo miran al suelo y murmullan.” Ellos creen tener el tiempo de su lado.

Cuando se quema la imagen del presidente Maduro, los soldados todavía pueden calentar sus manos alrededor de las llamas.

 

Fuente Original: Ventura, Marcel.  “Venezuela’s Security Forces: A Killer Elite Beyond the Law.” The Daily Beast.Abril 22, 2014. The Daily Beast Company LLC.

http://www.thedailybeast.com/articles/2014/04/22/venezuela-s-security-forces-a-killer-elite-beyond-the-law.html

Foto principal: Jorge Silva/Reuters

Traducido por #infoVnzla

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Venezuela with insufficient funds to cover Imports

Por Emili J. Blasco

ABC.es – April 23, 2014

According to an internal government report, international reserves plummet 33% in a year.

Total international reserves
Total international reserves

When Venezuela’s president, Nicolas Maduro, announced Tuesday a “new economic offensive” he failed to explain to the country a couple of important truths: there is not enough hard currency to pay for all imports, a rather serious matter considering the fact that Venezuela is significantly dependent on them and that current policy has no way of increasing international reserves due to the reduction of oil and mineral production, such as gold.

In its latest weekly economic report, for internal use, Venezuela’s Government admits having a problem with international reserves. As of April 15th, total reserves had fallen to 20,603 million dollars, representing a collapse of 33% compared to the volume registered in early 2013.

Throughout the past year the fall has been steep and steady. In its gradual decline, reserves pierced ten months of the optimal threshold level indicated by Venezuelan policymakers themselves, which is 26,850 million. The bar was lowered and on previous occasions accompanied by shrinkage of the Venezuelan economy. This was stated on the report by the Ministry of Planning last Wednesday, obtained by ABC.

The current situation

Based on the Ministry’s data, obtained from the Central Bank of Venezuela, experts conclude that liquid reserves could be around $600 million. This is a critical volume for a country the size and condition of Venezuela, with a population of 31 million inhabitants.

By crossing data on currencies settled by the Commission of Foreign Exchange Administration or Cadivi, since its creation in 2003, and the volumes of imports in the last ten years, a significant gap is exposed.

On the one hand, in 2012 and 2013, years in which the country’s situation began to deteriorate, Cadivi fell short in its hard currency exchange settlement for the cost of imports, resulting in a 4,774 million compounded deficit, a fact that has been accentuated between January and March 2014. Sources in contact with the Venezuelan monetary authorities claim that in the first quarter of this year only 1,200 million dollars have been granted (between Cadivi and its successor Sicad) versus the quarterly average of 12,847 million dollars of last year.

Furthermore, in previous years, Cadivi settled a much larger volume than was needed for imports, which is a remarkable irregularity: between 2003 and 2011, where there was a whole liquidation of 74,913 million dollars with an unknown purpose that might have very likely contributed to growing fortunes based on corruption.

International Reserves

The behaviour of international reserves corresponds to the decrease in revenues from exports, mainly oil, which in 2013 was 88,962 million dollars, compared to 97,340 in 2012. This is consistent with lower oil production, which in February stood at 2.87 million barrels, according to OPEC figures, to which the Venezuelan government returned since last September, after several years of offering considerably higher self-issued figures. However, the output still seems fictional because the proceeds signal a production of 2.3 million barrels, according to the official price of $101.2 per barrel in 2013.

“The figures managed by the Ministry leave a lot to be desired. Simple arithmetic’s indicate that adding what the internal market consumes, what is sold to the United States, what is exported to Cuba and Petro Caribe and what is delivered to China, yields a total of 2.3 million barrels a day,” states oil expert Antonio de la Cruz, Executive Director of Inter American Trends. “An additional 500,000 barrels per day is not something that is happening,” he adds.

There has also been a significant decline in mineral production. Gold fell 64.1% between February 2013 and February 2014 (last month being 97 kilos of gold extracted, versus 700 kilos reached on several months in 2010). Also significant was the reduction of iron production, with sales dropping 49.8%. Car sales dropped 86.1% last year.

According to the report issued by the Ministry of Planning, in February of this year, the accumulated inflation was 5.8% and the annualized inflation stood at 57.3%. Astonishingly, March’s data was not included. It would have revealed a situation of further deterioration. The shortage of products in February was 29.4% through the official distribution networks.

 

Source: Blasco, Emili J. “Venezuela se queda sin suficientes divisas para pagar las importaciones”. ABC.es. 23/04/2014. Diario ABC, S.L. 23/04/2014.

http://www.abc.es/internacional/20140423/abci-venezuela-divisas-importaciones-201404222046.html

Featured image credit: “Artwork” with 20 Dollar bills. Source: selbstfotografiert

Translated by #infoVnzla

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La irrealidad de un país desnudo: entre el silencio y la indiferencia

Por: Aglaia Berlutti

Publicado el: 16 de abril de 2014.

La irrealidad de un país desnudo

Hace poco, la periodista @TamoaC* comentaba en Twitter que un buen indicativo de la situación del país es que se considere noticia el diálogo entre adversarios y que los periódicos hayan obtenido papel para poder continuar publicándose. El comentario me hizo sentir escalofríos, sobre todo porque es una muestra hasta qué punto el clima del país se encuentra enrarecido y contaminado por algo mucho más turbio que nuestra mera interpretación de lo que ocurre. Una brecha visible entre lo que creemos real – evidente – y lo que no lo es.

Pienso en todo lo anterior mientras camino por la avenida a dos cuadras de mi casa. Desde hace unas dos horas, estoy intentando comprar algunos artículos de primera necesidad, en un recorrido cada vez más complicado por todos los establecimientos comerciales de la zona donde vivo. La mayoría se encuentra con los anaqueles vacíos a medias y otros con largas hileras de un único producto que intenta brindar una apariencia de cierta normalidad al local. Ambas imágenes me producen una profunda sensación de angustia, algo parecido a una frustración amarga que no sé cómo explicar muy bien.

El recorrido se hace cada vez más largo. Encuentro largas filas de compradores en los supermercados más grandes y otra pequeñas y tumultuosas en comercios más pequeños. En un pequeño abasto, un grupo de amas de casa hacen paciente fila frente a la puerta entreabierta del local.

– Hay leche -Me explica una de ellas cuando le pregunto – Si quiere métase en la cola y compre. No sabemos cuándo venga de nuevo.
– Yo digo que hay que aprovechar – dice otra, muy animada – cuando uno encuentra las cosas, mejor comprar todo lo que quiere y así no se angustia uno en semanas. Véngase mija, no es muy larga la cola hoy.

A pesar de la invitación, no me uno a la cola. Por algún motivo que no entiendo muy bien – ¿será algún tipo de orgullo? me pregunto con frecuencia – durante los últimos meses he evitado sistemáticamente hacer filas para comprar alimentos. Prefiero adquirir lo que encuentro (cuando lo encuentro) aunque no siempre es un método del todo efectivo. Continúo haciendo, aunque lo evite, interminables filas para pagar, sólo para entrar al Supermercado de turno. La cola se ha convertido en el símbolo del paisaje urbano depauperado de Caracas, esa día a día a trozos, que no encaja en ninguna parte, que carece de toda lógica. La cola que cruza avenidas y calles, los ciudadanos aguardando pacientemente en medio de esa resignación agotada de un país abrumado. Pero yo no me resigno. Intento no hacerlo. Intento en lo posible que esas largas filas de ciudadanos que aguardan en silencio, sean un símbolo de algo más, una idea peligrosa, inquietante. Una visión del país que no deseo, que no comprendo. Que necesita un replanteamiento de su propia identidad.

Normalidad, pienso, de regreso a casa. Llevo cuatro bolsas que me costaron el triple que hace seis meses. Y compré exactamente la mitad  de las cosas que antes compraba por la misma cantidad de dinero. Por supuesto, no encontré algunos productos básicos, pero si algunos que creí perdidos de los anaqueles por meses. Llevo aceite de cocina, harina, papel de baño, champú y pasta de dientes. Cuando cruzo frente a un grupo que conversa en una esquina, todos me miran. En realidad no me miran a mí, miran las bolsas que sostengo. Las analizan con una mirada meticulosa, un poco codiciosa. La nueva mirada del comprador rapaz. Un amigo la describe como la mirada del “zamuro”. Una idea desconcertante y hasta un poco asombrosa.

En la puerta de mi edificio, me encuentro con una vecina que, por supuesto, me pregunta de inmediato donde compré algunos de los productos que llevo. Entre una pregunta y otra, conversamos un rato. Me cuenta que hace unos pocos días, la asaltaron unos metros más allá.

– Un muchachito, mija – me explica – me empujó, me sacó una navaja y me arrancó la cartera. Después me empujó y me gritó. Pero estoy viva y la cuento.

La miro horrorizada. Mi vecina es una mujer de unos sesenta años bien llevados, con un rostro enérgico lleno de arrugas amable y contextura pequeña. Lleva un pantalón de tela sencillo y una camiseta ancha. No imagino que alguien pueda agredirla, golpearla, amenazarla. Pero ocurrió, claro está. Me muestra los moretones del brazo – dos, uno de aspecto especialmente doloroso -, y de nuevo, me explica lo aterrorizada que estuvo, el terror que le hizo sentir la amenaza.

– Pero bueno mija, no pasó a mayores – repite – eso en estos tiempos es un lujo.

El lujo de la vida, pienso con amargura. Viviendo en la segunda ciudad más peligrosa del mundo, te acostumbras a agradecer lo absurdo. A comprender la cualidad del sobreviviente, ese beneficio de la duda que te acompaña a todas partes ¿Qué normalidad es esta? me insisto, con los dientes apretados de una furia lenta, dolorosa. ¿Qué clase de idea sobre la rutina es esta que incluye a una Venezuela fragmentada, rota en trozos sin sentido? Una normalidad donde cada esquina es una amenaza, un azar con sabor a bala. La necesidad de asumir que la coyuntura se convirtió en una imitación de lo habitual, de la rutina. Y aún así, se agradece, se mira como parte de esa idea de país que se construye a medias. Un país lleno de heridas abiertas y a medio cicatrizar.

A veces despierto y miro por la ventana de mi habitación esa línea verde del Ávila. Es la primera imagen que tengo al despertar. La que contemplo mientras me tomo el primer sorbo del café del día. Hace años, solía pensar que esa belleza radiante con sabor verde salvaje, era un consuelo. Ya no lo es. Y es que no logro asumir que el clima privilegiado, los cielos radiantes, el clima perfecto sea una disculpa. Porque no lo es. No puede serlo. No puedo conformarme con la estampa del país deseable, con esa figura medio borrosa de un planteamiento de país basado en un nacionalismo agrietado. No, no me resigno, pienso, mirando el Ávila de nuevo, una línea verde sobre este dolor a diario, esta rutina afeada por la angustia. No quiero resignarme, en todo caso.

Leo las noticias de la represión. Se han hecho abundantes, cotidianas. Otra mirada al parte de guerra habitual de un país donde la violencia es cosa de todos los días. Al “menos mal estamos vivos”, ahora se añade “al menos no vas preso”. Hombres y mujeres de toda edad y condición social, son las víctimas de esta nueva eventualidad, de la justicia que criminaliza la opinión y la convierte en un delito. Desde estudiantes cuyo única afrenta es llevar una cámara encima, hasta el sólo hecho de brindar ayuda a un herido, en la Venezuela actual, la ley se convirtió en una forma de venganza. ¿Otra cosa a la que deberíamos acostumbrarnos? ¿Otra cosa que aceptar como inevitable? ¿Otra de las tantas preocupaciones de un país que se debate en entenderse sin lograrlo?

Otra cola. Esta vez, para intentar comprar una medicina. Una simple: solo se trata de un calmante para la migraña. Pero no es simple, esta sensación de vulnerabilidad, de encontrarme en ninguna parte. La farmacia solo atiende a un cliente a la vez, y el resto aguardamos con una paciencia desconocida, como si fuera una especie de primitiva aceptación de una resignación histórica. La espera me produce angustia, una cierta claustrofobia que intento soportar con alguna ecuanimidad. No puedo. Me revuelvo de un lado a otro. Miro por las vidrieras enrejadas. El único empleado atendiendo con mano floja. Y estoy a punto de irme, con el dolor palpitándome en las sienes y la boca con un sabor amargo. Pero no lo hago. Al final aguardo y cuando finalmente llego al mostrador, compro la medicina con mano temblorosa, una mezcla de cansancio y pura furia.

Comienza a anochecer en otro día cualquiera en esta Venezuela muda. Las pantallas de la televisión transmiten una Venezuela que no existe, una muy ligera, consumible. ¿Qué ocurre más allá? ¿Cuántos venezolanos están padeciendo y sufriendo esta resignación resquebrajada, triste? Cuando me asomo por la ventana, la calle está tranquila. Pero más allá, el país ruge, el país se debate, el país sufre y muere. Y siento miedo de este silencio, de esta profunda sensación de olvido, como si el país fuera arrasado por sí mismo, destruido por esa paciencia sorda, resignada, sin resquicio.

En la última página de Cien años de Soledad, Aureliano Babilonia, viudo reciente y padre de un bebé con rabo de cochino que las hormigas acaban de comerse, mira el ventarrón bíblico que habrá de arrasar la ciudad y arrancarle el nombre y siente paz. Una paz resignada, triste y a pedazos. O así me lo imagino. El último habitante de la ciudad de los espejismos, con los papeles de Melquiades entre las manos, mira la noche estrellada y siente que puede comprenderlo todo, en medio de la tragedia, pero que esa comprensión es tan inútil como insustancial. Y pienso que quizás, los Venezolanos que sobrevivimos a medias a esta historia rota, nos sentimos tan abrumados por la tragedia como ese Aureliano literario, arrasados y heridos por la resignación, somos parte de una historia incompleta, sin sentido y que carece de sentido. La de un país que pierde poco a poco el gentilicio.

C’est la vie.

 

*Tamoa Calzadilla

Fuente orginal: Berlutti, Aglaia “La irrealidad de un país desnudo: entre el silencio y la indiferencia.” The Aglaworld. 16 de abril de 2014.

http://www.theaglaworld.com/2014/04/la-irrealidad-de-un-pais-desnudo-entre.html

Derechos cedidos a Infovznla por: Aglaia Berlutti

Foto: Arlette Montilla

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La paradoja del viajero aéreo venezolano

Por Girish Gupta

The New Yorker – Publicado el 14 de abril de 2014

Hace un par de semanas, Severino Córdova, de 64 años y propietario de un restaurante, se subió a un bus en Caracas para realizar un viaje de cuatro días en el que atravesaría los Andes sorteando peliagudas zonas fronterizas en Colombia y Ecuador hasta llegar finalmente a Perú. Córdoba está cansado de la inestabilidad financiera de Venezuela, de la escasez de productos y del elevado índice de asesinatos. Tiene la esperanza de mudarse a Perú. “Por supuesto que preferiría volar”, dijo. “Pero no había asientos disponibles”. Córdova me cuenta que llevaba meses tratando de conseguir puesto en un avión, pero no hubo caso. La razón es que las políticas económicas que lo están llevando a abandonar Venezuela también dificultan enormemente que la gente salga del país en avión.

Viajero sale por tierra desde Venezuela

Hace más de una década, el gobierno del presidente Hugo Chávez estableció estrictos controles de cambio sobre el bolívar, la moneda venezolana. Los controles anclaron el bolívar al dólar y limitaron el intercambio entre ambas monedas. Debido a estas reglas, las aerolíneas que operan en Venezuela no tienen libertad para intercambiar sus bolívares por dólares como pueden hacerlo en otros países con un régimen de flotación libre. En lugar de ello, según la Asociación Internacional de Transporte Aéreo (I.A.T.A.),  cada 15 días deben solicitar al gobierno la conversión de sus ingresos. Según I.A.T.A., entre 2009 y 2012 las aerolíneas típicamente recibían sus dólares seis meses después de solicitarlos, pero hacia finales de 2012 la demora de los pagos era de casi un año. Desde 2013, prácticamente ningún pago ha sido aprobado. “No conocemos otra situación similar en el mundo donde las aerolíneas tengan que enfrentar este tipo de problema”, comentó Peter Cerda, vice-presidente de I.A.T.A para toda América. “Es una situación extraordinaria, sin precedentes”. I.A.T.A. informa que el gobierno de Venezuela tiene una deuda de casi 4.000 millones de dólares a un grupo de 24 aerolíneas internacionales. Por su parte, el gobierno venezolano no ha suministrado detalles acerca de las demoras, pero el Ministro de Transporte, Hebert García Plaza, ha reconocido que existe una “cuenta pendiente”.

La reticencia a aceptar bolívares entre las aerolíneas ha llegado a tal punto que muchas han comenzado a limitar el número de boletos que están dispuestas a vender a cambio de bolívares; algunas incluso han suspendido por completo las ventas de boletos en bolívares. “Realmente están tratando de reducir su exposición”, comentó Savanthi Syth, analista del sector de aerolíneas de la asesora financiera Raymond James. “Mientras más tiempo pasen sin recibir pagos, mayor será la probabilidad de que reduzcan los boletos denominados en bolívares”. American Airlines, que viaja 48 veces a la semana a Venezuela, es la aerolínea estadounidense con mayor exposición al país y solo vende boletos en bolívares esporádicamente, a menudo solo con pocos días de anticipación. “No es que no haya lugar, el problema es que las aerolíneas se niegan a vender boletos”, me contó Yané González, parada al lado de Córdoba en el terminal de autobuses. (Tanto American Airlines como las autoridades venezolanas se negaron a responder nuestras preguntas para este artículo.)

Cuando la gente busca boletos de avión en Venezuela, ya sea por Internet o a través de agencias de viajes, los asientos muchas veces aparecen como “no disponibles”. Sin embargo, con gran frecuencia los vuelos salen medio vacíos de la capital. Da la impresión de que las aerolíneas a veces prefieren volar sin pasajeros que con pasajeros que paguen en bolívares. Los agentes de viajes no hacen sino encogerse de hombros cuando los clientes preguntan acerca de la poca disponibilidad de boletos. Los empleados de las aerolíneas recomiendan a los posibles pasajeros visitar los sitios web justo después de medianoche para ver si aparecen puestos disponibles, o simplemente intentarlo el día siguiente.

En aquellas ocasiones en que las aerolíneas venden boletos en bolívares, suele ser a precios mucho mayores que los de boletos comparables en otros mercados y así compensar el riesgo de no poder repatriar sus ingresos. Por ende, las tarifas aéreas muchas veces están fuera del alcance de la mayoría de los venezolanos. Por ejemplo, recientemente consulté a American Airlines cuál era su boleto más barato para un vuelo ida y vuelta entre Caracas y Nueva York, y me ofrecieron un boleto en clase económica por unos dieciséis mil bolívares. El gobierno venezolano emplea tres tasas de cambio oficiales; a la tasa “primaria” de un poco más de seis bolívares por dólar el boleto costaría más de dos mil quinientos dólares. Sin embargo, la demanda de dólares es tan alta que a veces la moneda estadounidense se transa en el mercado negro de Venezuela a más de diez veces la tasa oficial primaria. Esto significa que las personas que tienen acceso a dólares pueden comprar un boleto de dieciséis mil bolívares por poco más de doscientos dólares, siempre y cuando los boletos estén disponibles. Debido a esta situación, Venezuela se ha convertido en una especie de núcleo regional que atrae a personas con divisas fuertes que quieren viajar barato.

“Si la situación sigue evolucionando como en los últimos meses, es difícil predecir cuánto resistirán las operaciones de las aerolíneas”, dijo Cerda. El presidente Nicolás Maduro insiste en que las aerolíneas no deberían reducir sus vuelos a Venezuela. “Voy a tomar serias medidas contra aquellas que lo hagan”, dijo en el canal de televisión estatal el mes pasado. “Las aerolíneas que abandonen el país no podrán volver mientras nosotros estemos en el gobierno”. En enero, el gobierno ventiló la idea de ofrecer combustible barato a las líneas aéreas en lugar de dólares, pero según I.A.T.A. no se llegó a ningún acuerdo.

Las líneas aéreas no son las únicas empresas extranjeras que sufren las consecuencias de los estrictos controles de divisas. Las filiales de Toyota y Ford en Venezuela se han visto obligadas a recortar su producción de vehículos debido a que la escasez de dólares les ha impedido importar repuestos del extranjero. “Para el gobierno, la inversión privada es el enemigo”, dice el economista José Guerra, asesor de la oposición política de la administración Maduro y antiguo director del Banco Central de Venezuela.

Los problemas de la economía venezolana tienen repercusiones más amplias. A la escasez de boletos aéreos y repuestos para automóviles, se suma la de productos básicos como pollo, harina y papel higiénico. Es común ver largas filas de personas fuera de los supermercados en todo el país. Esas largas y a veces improductivas esperas, junto con la inestabilidad financiera generalizada, han sido un factor importante en las protestas antigubernamentales a lo largo y ancho del país durante los últimos dos meses.

El mes pasado, García Plaza dijo que el gobierno pagaría la deuda que mantiene con las líneas aéreas durante los próximos dos años, a las tasas de cambio vigentes en el momento en que se generaron los ingresos. Humberto Figuera, presidente de la Asociación de Líneas Aéreas de Venezuela, no se mostró muy convencido. “Ya veremos lo que pasa”, dijo después del anuncio.

 

Fuente Original: Gupta, Girish. “The Venezuelan Air-Traveller Paradox”. The New Yorker. 14 de abril de 2014. The New Yorker. 15 de abril de 2014.

http://www.newyorker.com/online/blogs/currency/2014/04/the-venezuelan-air-travel-paradox.html?mobify=0

Foto: Girish Gupta

Traducido por #infoVnzla

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La tragedia del New York Times

Por Luis Henrique Ball.

Panam Post. Publicado el 02 de Abril, 2014.

El Chavismo y el Asesinato de la Democracia en Venezuela en 15 Años.

 

Los gobiernos venezolanos elegidos desde 1958 fueron todos social-demócratas o social-cristianos. Los partidos de la derecha nunca llegaron ni remotamente cerca de ganar elecciones nacionales. La atención a la salud y la educación pública, incluyendo las universidades, han estado disponibles para todos de forma gratuita desde 1936. Cualquiera con conocimiento de Latinoamérica que haya visitado el país durante los años ochenta, habría notado que la salud pública no sólo estaba disponible para todos, sino que era tan buena como los mejores sectores de salud privada del resto del continente.

Sin embargo, los reporteros y editores del New York Times han reportado consistentemente sobre Venezuela como si sus pobres hubieran sido desatendidos hasta que un, siempre bien intencionado, Hugo Chávez llegó a la palestra en 1998.

Pero los reporteros y editores del New York Times son hombres honorables, al igual que todos, son hombres honorables.

El presidente Carlos Andrés Pérez —a quien Hugo Chávez junto a Nicolás Maduro, colaborador del New York Times, trataron de derrocar en un golpe de estado sangriento en 1992— fue adorado por el “mundo progresista” durante dos décadas. Sin embargo, Pérez ya había reestablecido las relaciones diplomáticas con Cuba en 1974 y nacionalizó las compañías extranjeras y domésticas de petróleo y minería. Al comienzo de su mandato, la inversión extranjera no se permitía en las áreas de telecomunicaciones, distribución de alimentos y la banca; entre muchos otros rubros. Se gastaron miles de millones para crear compañías de hierro y aluminio del estado, y la producción de petróleo se restringió porque la riqueza petrolera “corrompía los valores del ciudadano venezolano”. El ingreso petrolero era considerado “El Excremento del Diablo”.

Estas mismas políticas no solo continuaron, sino que se profundizaron con los gobiernos siguientes. Todos los presidentes antes de Hugo Chávez pertenecían a partidos miembros del Movimiento Socialista Internacional. De hecho, en los últimos 40 años, el alza de precios en bienes y servicios no estuvo sujeta a la aprobación previa del gobierno únicamente durante tres años (1991-94).

Sin embargo, durante 15 años los reporteros y editores del New York Times han dado la impresión de que Venezuela era una economía capitalista antes del maravilloso paraíso socialista de Hugo Chávez. Pero estos reporteros son hombres honorables. Todos son hombres honorables.

Human Rights Watch, la Comisión Inter-Americana de Derechos Humanos, el Departamento de Estado de Estados Unidos y el Parlamento Europeo se han pronunciado en relación a la pérdida total de la independencia judicial en Venezuela. Durante las últimas dos elecciones presidenciales, la Unión Europea se ha negado abiertamente a enviar observadores y ha dicho con claridad que el gobierno venezolano no ofrecía el ambiente adecuado para que los observadores hicieran su trabajo.

Sin embargo, el New York Times y sus editores siguen refiriéndose a la elección legítima de Maduro como el líder de Venezuela; y sabemos que ellos son hombres honorables.

Encontrar evidencia de la participación de Cuba en el gobierno venezolano es bastante sencillo. El periódico más conocido de España, El País, ha publicado una serie de artículos muy bien documentados sobre este preciso tema. Cualquier abogado venezolano puede presentar amplia evidencia de reglas, leyes y tratados actualmente vigentes que permiten a oficiales de la policía cubana y a otro personal de seguridad portar armas en Venezuela, y hasta poder realizar arrestos dentro del país. Copias de contratos entregados a compañías del gobierno cubano para la automatización del sistema venezolano de cedulación y de pasaportes; su registro comercial y de propiedad y de todas las notarías son fáciles de obtener por cualquiera que lo intente.

Sin embargo, el reportero del New York Times en Caracas alega que los líderes de la oposición “mostraron pocas pruebas contundentes para respaldar su presunción” de la participación cubana.

Cuando el último presidente verdaderamente democrático de Venezuela, Rafael Caldera —un hombre de la izquierda que gobernaba junto con una coalición de partidos socialistas— le entregó la banda presidencial a Hugo Chávez en Enero de 1999, Venezuela estaba en medio de su peor crisis económica desde hacía un siglo. El precio del petróleo, el factor clave de toda la economía, fue tan bajo que ese año llegó a 7 dólares por barril.

Para el 2005 el precio del petróleo se había recuperado, y alcanzó lo que para entonces fue su nivel más alto en la historia. Fue esta enorme cantidad de petrodólares caídos del cielo lo que le permitió a Chávez, y ahora a Maduro, atribuirse la reducción de los niveles de pobreza. Sus alabados programas sociales son cáscaras vacías. Son Pueblos Potemkin gigantes con los cuales han engañado a los Walter Duranty modernos, y a aquellos que se han dejado engañar. Si alguno de los predecesores de Hugo Chávez, cualquiera de ellos, hubiese disfrutado de la misma cantidad de recursos, Venezuela se hubiera disparado hacia la prosperidad. Chávez y Maduro han logrado exactamente lo contrario.

El periódico francés Le Monde es parte importante de la izquierda francesa. Algunos hasta lo consideran el diario oficial del Partido Socialista de Francia. Recientemente, sus editores publicaron un editorial que concluyó así: “Se debe tomar en cuenta el ‘Exotismo Latino’ para entender por qué ciertos intelectuales franceses ven algo de encanto en el Chavismo. Principalmente porque este movimiento, ya sea bajo Maduro o bajo Chávez, restringe las libertades civiles, amordaza parte de la prensa y maltrata a toda la oposición. En realidad, el Chavismo se ha vuelto una pesadilla”.

Al dar igual importancia a las opiniones de Nicolás Maduro que a las del líder opositor encarcelado, Leopoldo López, cuyo artículo publicó la semana pasada, el New York Times ha causado un gran daño a la democracia y la prosperidad en Latinoamérica. Uno se pregunta quién será el siguiente en el Times con una página op-ed (opuesta al editorial). ¿Quizás Bashar Al-Assad?

 

Fuente Original: Ball, Luis Henrique. “The Tragedy of the New York Times.”

Panam Post. Publicado el 02 de Abril, 2014.

http://panampost.com/luis-henrique-ball/2014/04/02/the-tragedy-of-the-new-york-times/

 

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Fragmented Hemisphere

By Rubén M. Perina.

El País Internacional – March 14, 2014.

 

The alliance was able to approve a harmless statement that doesn´t contemplate the “intervention” of the OAS and frees Maduro from all responsibility for the political crisis in his country.

Despite the inter-American commitment to collectively promote and defend democracy through the Charter of the OAS (1985) and its inter-American Democratic Charter (IADC) of 2001, the Venezuelan government  —with support from Argentina, Bolivia, Brazil, Ecuador, Nicaragua, Dominican Republic and from Caribbean countries who depend on the free oil (“Chavista alliance”)— opposed to holding a recent Permanent Council of the OAS (OAS/PC, March 6-7) on the subject of the political crisis in Venezuela. Maduro rejected the “intervention” of the OAS, alleging that it is an instrument for domination from the “empire” and for the conspiracy with internal lackeys to overthrow him, and even cut off relations with Panama for having summoned the meeting. Even though he couldn’t stop it, the alliance was able to make it a closed session and to approve, not unanimously, a harmless statement that doesn´t contemplate the “intervention” of the OAS and frees Maduro from all responsibility for the political crisis in his country.

The meeting left several lessons on the reality of Inter-American relations and the boundaries of intergovernmental institutions such as the OAS:

What United States hegemony? The meeting proved once again that the OAS is not dominated by the “hegemonic” power of the “empire” nor of its “lackeys” that the “Chavista alliance” claims as a reason for not discussing the Venezuelan crisis in the OAS. The truth is that for some time now the United States has not used its power or influence in the OAS nor in Latin America regarding the topic of democracy; maybe due to apathy, indifference, incapability of its diplomats, or because of concerns in other regions (Middle East, Afghanistan, Ukraine). Its diplomacy wasn’t even able to convince the Caribbean countries to make the session an open one, or to achieve a statement that would encourage Venezuela to accept a mission of “good deeds” from the OAS to observe and possibly facilitate a dialog between opposition and government. This “absence” or ineffectiveness is frequently criticized by “Latin Americanists” sectors and by the Republican Party, who push for a more active and visible Latin-American policy for the promotion and defense of democracy.

Commerce trumps democracy. The “Chavismo” has used its huge oil wealth to build a commercial and anti-imperialist alliance that protects it from the “intervention of the empire”, and/or from any criticism for electoral fraud, for control over all powers, for media persecution, for the imprisonment of students and political opponents, or for the violence and deaths that have taken place (more than 20). The “Chavista alliance” doesn’t mind the Castros´ meddling in Venezuelan affairs, nor the Chavista interventionism nor its petrodollars being destined to its internal political allies. It turns a blind eye to the blackmail it carries out to gain the vote of the independent Caribbean countries, under the threat of losing the benefits of their oil rewards. It also ignores the insults and rude offenses that the Chavismo screams against its internal en external opponents; and the open and blunt interference of Maduro in Paraguay. What the “alliance” does care about is free oil, the money for electoral campaigns and the selling of its exports. (Venezuela imports 80% of what it consumes).

The consensus ends. The meeting exposed a clear set-back in consensus and inter-American commitment to collectively promote and defend democracy through the OAS, which existed at least until the signing of the IADC. Instead, the Chavista alliance seeks to segregate the OAS, and therefore United States and Canada, from any participation on the subject and, because of this, have pushed for the creation of the USAN (Union of South American Nations) and the CELAC (Community of Latin American and Caribbean States). In any case, these bodies do not guarantee monolithic union either, except when it comes to condemning a coup or eliminating a pro-coup government. The set-back comes from the “ideological” division that can be seen on a large scale in the continent between the “Chavista Alliance” and the “Alliance of the Pacific” (Chile, Colombia, Costa Rica, Mexico, Peru, the United States of America and Canada). Today, the idea of a united America through democracy and commerce seems like a misplacement in time or simply unattainable.

The limits of the OAS. The immediate effect of continental fragmentation is the paralysis of the institution. Its actions reflect, and depend on, the conditions of inter-American relations. Without consensus, it loses effectiveness. On the other hand, the OAS, like other inter-governmental entities, is a club for the executive powers and their ministries. That´s why, in the middle of a democratic government crisis, which often results from inter-institutional conflicts or between areas of the civic opposition and the government, the only ones who have the right of speech and the right to vote in a meeting of this institution are precisely the representatives of the executive powers, and it doesn´t matter that these are the very same people who violate their own constitution, human rights, rule of law and the most basic freedoms. The “opposition” has neither the right of speech nor the right to vote. Today, this lack of internal democracy is already an anachronism, especially when all the members are democratic countries. This limits its ability to perform as a forum or a neutral platform to facilitate dialog and contribute to democratic governance. Both realities show the limits of the institution.

*The author is a professor from the George Washington University and former OAS official.

 

Source: Perina, Rubén. “Hemisferio Fragmentado”

El País Internacional. March 14, 2014.

http://internacional.elpais.com/internacional/2014/03/14/actualidad/1394803391_946272.html

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Venezuela al borde del abismo

Por Echo der Zeit
Radio SRF (Suiza) – Transmisión del 3 de marzo de 2014

Transcripción del reportaje realizado por Ulrich Achim, corresponsal para Sudamérica, con participación del sociólogo venezolano Roberto Briceño.


Sumario en texto que se presenta el reportaje en el sitio web:

A las protestas antigobierno y su brutal represión se añade una devaluación de la moneda nacional. El bolívar ha perdido drásticamente valor frente al dólar. Encarecimiento y escasez de bienes podrían aumentar hasta un punto insostenible. El Presidente Maduro da la impresión de no saber qué hacer.

LOCUTORA:
La liberación cambiaria se produce por extrema necesidad; Venezuela relaja su estricto régimen de divisas por primera vez en once años. A partir de esta semana, empresas, bancos y consorcios estatales pueden cambiar libremente divisas en el mercado las cantidades que necesitan para las importaciones. Como consecuencia, la moneda nacional, el ya bastante golpeado bolívar, ha vuelto a perder valor drásticamente. La economía del país se encuentra frente al abismo.

URICH ACHIM:
Nunca es más oscuro que antes del amanecer, dice Roberto Briceño, sociólogo e investigador de la violencia en Caracas. Un dicho latinoamericano que aplica a un país en turbulencia:

ROBERTO BRICEÑO:
Caramba, lo que sí pareciera que es el inicio del fin.

URICH ACHIM:
El presidente Maduro y su gobierno dan las últimas bocadas. A la vez, observamos el comienzo del fin del modelo bolivariano de una revolución; es decir, del legado del difunto Hugo Chávez. La mega devaluación del bolívar que se dio hace dos días (lunes 24 de marzo) es algo así como el golpe de gracia para una economía nacional, donde prácticamente no se consigue lo necesario para vivir y que ya no produce casi nada aparte de petróleo o inflación. El valor del bolívar mengua y ahora cuesta tanto como hasta la fecha en el mercado negro de divisas: por cada dólar ahora hay que gastar cinco veces más en bolívares. Si bien es cierto que la devaluación aporta ingresos mayores a este Estado altamente deficitario, también lo es que, al mismo tiempo, los socialistas del entorno de Nicolás Maduro están obligados a gastar cinco veces más por las importaciones de alimentos y otros bienes. En otras palabras, también los precios mínimos se quintuplicarán. Con ello están dadas las condiciones para una inflación de varios miles por ciento, como la vivió Argentina por última vez en los 80. Aquella debacle obligó al gobierno de Raúl Alfonsín a dimitir antes de cumplir con su mandato.

ROBERTO BRICEÑO:
… escasez generalizada de productos básicos como harina de maíz, el aceite o el papel sanitario genera, en general, toda una situación de malestar

URICH ACHIM:
El que ya no se consigan la mitad de los bienes necesarios para la vida diaria, como harina o azúcar, genera malestar – pero pese a todo esto es el mal menor, comenta el sociólogo Roberto Briceño. De hecho, el deterioro económico venezolano ha llegado a un grado que “grita” por un gobierno de emergencia. El daño hecho se podría, en todo caso, limitar, si el sucesor de Hugo Chávez, Nicolás Maduro, se quitase las gríngolas, incorporara a la oposición burguesa en su gabinete y, decididamente, se ampliara el espacio para las iniciativas privadas. Pero no es esto lo escrito en el guión de los chavistas. Maduro, además, está bajo presión de rivales internos con los que a diario se ve obligado a renovar pactos. Uno de los resultados de esta circunstancia es la improvisación en la política económica. De los países amigos Brasil y Argentina, Maduro aún recibe productos alimentarios contra bonos de la deuda pública. En el momento en que estos gobiernos se vean indemnizando a su economía exportadora con recursos de su propio bolsillo, a causa del deterioro de los bonos de la deuda venezolanos, también estos grifos se secarán. Venezuela adeuda varios millardos de dólares a empresarios brasileros. La masiva represión del estado de derecho, de lo poco que ya quedaba en Venezuela, es otro resultado de la presión bajo la que se encuentran Nicolás Maduro y el modelo revolucionario chavista.

ROBERTO BRICEÑO:
… porque no estamos hablando de una democracia de ejercicio. Si acaso de una democracia de origen. Y que no está abriendo las puertas para un cambio democrático. Sino todo lo contrario, las está cerrando.

URICH ACHIM:
Venezuela es dirigida por un gobierno electo. Pero se trata de un gobierno de gestos cada vez más autocráticos, un gobierno que pasa por encima de la Constitución y que, de esta manera, se juega su legitimidad; un gobierno que en vez de abrir, cierra puertas. Es este el núcleo del conflicto en la calle llevado adelante por los estudiantes a favor de un cambio de curso político y económico. La represión no sólo es brutal, sino también irregular. Armadas e impunes, bandas cercanas al gobierno proceden contra manifestantes. En las últimas seis semanas hay que lamentar casi cuarenta vidas humanas. Los mismos “colectivos” armados por Hugo Chávez en su momento, también hacen cundir el pánico entre las filas del pueblo chavista. Entre los socialmente más vulnerables, el descontento no es menor que en la clase media. Sólo que no hablan.

ROBERTO BRICEÑO:
Muchos de ellos mantienen una lealtad afectiva, sentimental con Chávez, pero no así con el presidente Maduro. ¿Pero por qué no actúan? Asunto interesante: es allí donde realmente hay una acción de colectivos, de los grupos armados.

URICH ACHIM:
Del lado de los electores de Chávez tal vez sigan existiendo vínculos afectivos con el caudillo fallecido, pero no con su sucesor Maduro y mucho menos con su rendimiento como gobernante. En los sectores obreros, sin embargo, las bandas paramilitares rápidamente sofocan toda protesta en lo que germina.

 

Fuente Original: der Zeit, Echo. “Venezuela al borde del abismo”. Radio SRF. 03/03/2014. SRF. 04/01/2014. < http://www.srf.ch/player/radio/echo-der-zeit/audio/venezuela-am-rande-des-abgrundes?id=f3e762b5-8a90-48c4-b6ed-710295e54589 >.

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